Suite à l’annonce faite ce jour par la ministre de la Santé et des Solidarités Agnès Buzyn d’augmenter de 0,5% les tarifs hospitaliers, Unicancer, qui regroupe les 18 centres de lutte contre le cancer, note positivement la baisse de la pression financière sur les établissements de santé. Elle regrette toutefois fortement ne pas avoir été entendue concernant son opposition à la reprise sur les tarifs du Crédit d’Impôt sur la Taxe sur les Salaires (CITS).

Les fédérations hospitalières avaient tiré la sonnette d’alarme en novembre 2018 lors d’une conférence de presse unitaire puis par un communiqué de presse commun dans lequel elles revendiquaient une hausse des tarifs pour les établissements de santé, après plusieurs années de baisse, afin de redonner au secteur hospitalier et à ses personnels les moyens nécessaires à leurs missions et à la transformation attendue du système de santé.

« Avec cette hausse de 0,5 % annoncée, nous avons conscience des efforts du gouvernement dans la construction de la campagne tarifaire pour baisser la pression financière sur tous les établissements de santé, notamment les centres de lutte contre le cancer (CLCC) » reconnaît le Pr Patrice Viens, président d’Unicancer.  « Les prévisions d’augmentation des volumes sont très raisonnables et permettent la construction d’une campagne qui prend mieux en considération les besoins et les préoccupations des CLCC » ajoute le Pr Viens.

Unicancer salue à ce propos la méthode de travail du ministère et sa volonté d’une réelle concertation, d’une bonne information et d’un souci d’écoute permanent des fédérations dont Unicancer. « Nous nous félicitons du soutien par le ministère pour la réhabilitation accélérée après chirurgie (RAAC) et sommes satisfaits de l’évolution des MIGAC à hauteur de 2,4% » précise Patrice Viens.

Déception sur la reprise du CITS

Unicancer reste cependant déçue que le Ministère poursuive la reprise sur les tarifs du Crédit d’Impôt sur la Taxe sur les Salaires (CITS). Dans un communiqué commun la FEHAP, la Mutualité Française et Unicancer s’étaient en effet vivement opposés à cette réduction budgétaire ciblée et totalement injuste qui dégrade davantage encore la situation financière déjà critique des établissements de santé privés non lucratifs.

 

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Valérie Perrot-Egret