Une aréole en trompe l’oeil pour un bien être bien réel

La dermopigmentation réparatrice consiste à tatouer l’aréole mammaire, la touche finale de la reconstruction mammaire. Ce geste liant esthétique, minutie et patience est effectué à l’ICO par des infirmières spécialisées.

Source : Institut de cancérologie de l’Ouest

La touche finale

A l’Institut de Cancérologie de l’Ouest, cet acte est réalisé à la suite d’une consultation infirmière de dermopigmentation durant laquelle les femmes ont pu échanger avec la professionnelle qui les prendra en charge. Un moment important où se tisse une relation de confiance entre la patiente et l’infirmière.

Dernière étape de la reconstruction mammaire, le tatouage de l’aréole permet aux femmes de se retrouver. En effet, si une poitrine peut être recrée grâce à la chirurgie, c’est bien la dermopigmentation qui apporte la touche finale à cette reconstruction du sein, qui est aussi une reconstruction de la féminité.

Tout un art

L’art de la dermopigmentation réparatrice est de créer certains effets à travers le tatouage du mamelon, qui, par un jeu de traits et de couleurs est dessiné en trompe-l’œil. Une prouesse technique et artistique qui se déroule en deux parties.

La première intervention consiste à déposer une première fois le pigment sur la zone traitée, une pigmentation qui au fil des jours ou des semaines perd de 20 à 30% de son intensité.

La seconde intervention quant à elle, consiste à finaliser le dessin de l’aréole en déterminant le plus précisément possible la couleur et en l’accentuant, tout en peaufinant les détails.

Une pratique minutieuse, où le souci du détail et des définitions apporte la touche de réalisme incroyable dans cette dernière étape.