Epidaure, le département prévention de l’ICM, participe à la coordination du Réseau de Recherche Interventionnelle en Santé des Populations.

Réseau de Recherche Interventionnelle en Santé des Populations
SO-RISP est un Réseau de Recherche Interventionnelle en Santé des Populations. Il est lauréat d’un appel à projets de l’Institut National du Cancer (INCa) et de l’Institut de Recherche en Santé Publique (IRePS), Ce réseau avait bénéficié d’un premier financement par le Cancéropôle Grand Sud-Ouest dans le cadre de ses actions structurantes.
Les missions du SO-RISP
Co-dirigé par Linda Cambon, Professeur titulaire de la chaire de Prévention à l’Université de Bordeaux – membre du Collège du Haut Conseil de Santé Publique et le Pr Florence Cousson-Gélie, directrice adjointe du laboratoire Epsylon, directrice scientifique du département de prévention de l’ICM (Epidaure) et professeur de Psychologie de la Santé à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, le réseau est constitué de 4 équipes de recherche et 1 partenaire opérationnel, Epidaure, investis et reconnus dans le domaine. Un premier séminaire s’est tenu à Toulouse le 30 et 31 janvier 2023.
La recherche interventionnelle en santé des populations (RISP) vise à produire des connaissances sur les interventions (actions, programmes, organisations ou politiques) susceptibles d’avoir un impact, direct ou indirect, sur la santé de la population et l’équité en santé. Les interventions concernées ainsi par la RISP concernent tant les domaines sanitaires que non-sanitaires tels que l’éducation ou l’urbanisme, et vise à développer une approche populationnelle de la santé publique, à la différence des approches basées sur les individus.
Par nature, cette recherche s’appuie sur une collaboration entre les acteurs – utilisateurs, développeurs ou créateurs – situés au cœur de l’intervention et les chercheurs. Ces particularités de la RISP impliquent de développer des démarches d’évaluations différentes et/ou complémentaires à celles utilisées dans le domaine clinique. Ainsi, en France comme au niveau international, la nécessité de renforcer la recherche méthodologique au service de la RISP est consensuelle et appelle à une structuration des communautés de recherche au service de ces enjeux.
« L’ambition du réseau est d’organiser de manière efficace la prévention des cancers et agir sur les facteurs évitables de morbidité et de mortalité. Le recours à des travaux de recherche interventionnelle menés de manière ancrée et participative est un moyen de développer des stratégies plus opérantes, équitables et pérennes. » Pr Lisa Cambon et Pr Florence Cousson-Gélie.
SO-RISP, des équipes engagées
SO-RISP réunit cinq équipes qui constituent le comité de pilotage du réseau :
- Epidaure, département de prévention de l’Institut du Cancer de Montpellier représenté par Mathieu Gourlan,
- Le laboratoire Epsylon rattaché à l’Université Paul Valéry Montpellier 3, représenté par Florence Cousson-Gélie,
- Le centre de recherche « Bordeaux population health » rattaché à l’Université de Bordeaux, représenté par Linda Cambon et François Alla,
- Le CERPOP UMR 1295 rattaché à l’Université de Toulouse, représenté par Cyrille Delpierre,
- La Chaire de recherche Hygée rattachée à l’Université Jean Monnet -Saint-Etienne, représentée par Véronique Regnier.
Le projet, qui a bénéficié d’un financement de la part de l’INCa et de l’IRePS, a permis de recruter des ingénieurs de recherche, des ingénieurs d’étude et des chargés de projet.
Le réseau s’est, en outre, doté d’un comité de partenaires qui seront impliqués dans la mise en œuvre des interventions en santé des populations et dans les décisions en matière de politiques de prévention primaire des cancers, de prévention tabac-alcool et de promotion de la santé.
L’ambition de S0-RISP est de mutualiser les compétences disciplinaires des équipes constituantes et de son comité de partenaires, afin de conduire un programme de travail scientifique sur 4 années.
Ce programme s’appuiera sur 4 axes opérationnels :
- Le développement méthodologique et conceptuel pour la RISP notamment au regard d’une part de la complexité des interventions et d’autre part de leur ambition à réduire les inégalités sociales et territoriales de santé,
- Le développement d’un outillage et d’un accompagnement des chercheurs souhaitant s’investir dans ce domaine de recherche,
- La formation des chercheurs et futurs chercheurs aux spécificités de ce domaine,
- Le développement du transfert de connaissances en direction notamment des acteurs de la prévention primaire des cancers et de la prévention tabac-alcool qu’ils soient chargés du pilotage des politiques en la matière ou de leur mise en œuvre.