Paris, le 28 octobre 2019 –  Alors que Madame la ministre Agnès Buzyn annonce un plan de soutien pour l’hôpital public courant novembre, la FEHAP et Unicancer rappellent que le modèle vertueux que représente le Privé non lucratif est également en souffrance. Même si l’adhésion des pouvoirs publics à un principe de pluri-annualité de l’ONDAM est un signe positif, il n’en reste pas moins que les contours de sa mise en forme restent flous et incertains, ne garantissant pas un avenir serein pour notre secteur. 

L’équité de traitement pour tous les acteurs

La FEHAP et Unicancer  saluent la proposition d’établir un pacte de confiance pour conférer au secteur hospitalier une visibilité pluriannuelle de ses ressources. Cependant, elles alertent sur le manque de mesures nécessaires à l’accompagnement de la transformation de notre système de santé. La FEHAP et Unicancer regrettent que l’ONDAM soit limité à 2,3% au lieu des 2,5% initialement espéré à l’instar de l’année 2019, ce qui laisse présager une année 2020 difficile. Le sous ONDAM hospitalier à 2,1%, particulièrement sévère, suscite de grosses craintes sur le secteur hospitalier, en grande fragilité. Dans ce contexte, nous exigeons une évolution positive des tarifs hospitaliers, y compris pour le secteur privé à but non lucratif dont les tarifs sont toujours négatifs, et une augmentation des MIGAC à hauteur de l’ONDAM, équitablement délégué entre les secteurs.

Le Privé non lucratif : humanisme, solidarité et efficacité économique

Le secteur privé non lucratif assure une mission d’intérêt général visant à proposer un égal accès aux soins pour tous sur l’ensemble du territoire, quel que soit l’âge, la pathologie, le handicap ou la situation sociale. Ils allient efficacité économique et valeurs d’humanisme et de solidarité.  

Communiqué de presse

Nous attendons donc de notre Ministre de ne pas oublier que l’hôpital public n’est pas le seul hôpital du « public » et nous demandons à ce que notre modèle soit soutenu au même titre que les autres. Il est donc crucial de ne pas détourner les réformes en cours et de considérer les problématiques du secteur dans leur ensemble.