Etre soigné dans un Centre de lutte contre le cancer
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La recherche à Unicancer
01/10/2014 - Angers/ Nantes, Institut de cancérologie de l'Ouest
Le 2 octobre 2014, l’Institut de Cancérologie de l’Ouest (ICO) inaugure officiellement le Laboratoire de Biologie des Cancers et de Théranostic, situé sur le site René Gauducheau de l’ICO, à proximité immédiate du département de recherche clinique.
Equipement exceptionnel, le LabCT se veut être un outil d’expertise au profit des nouvelles thérapies. Cliniciens et chercheurs y travaillent ensemble, sur des prélèvements faits sur place, dans le but de trouver des traitements plus performants, adaptés aux caractéristiques propres de chaque patient.
Encore en phase de démarrage, le LabCT abrite aujourd’hui une dizaine de chercheurs mais accueillera dans les prochains mois trois équipes Inserm de l’unité 892 (30 personnes), spécialisées dans la recherche sur le cancer en radiobiologie, tumeurs neurologiques et cancer du sein.
Née d’une volonté à la fois scientifique et politique (Conseil Régional des Pays de la Loire) de faire progresser la recherche en cancérologie, le Labct va permettre de regrouper une trentaine de chercheurs, Inserm et ICO, dont les travaux sont aujourd’hui de renommée internationale.
Ils travailleront main dans la main, pour mieux répondre aux futures attentes thérapeutiques et permettre d’offrir aux patients des traitements ultra-personnalisés avec de nouveaux essais cliniques.
Ce laboratoire, au nom un peu barbare –« théranostic » étant la contraction de « thérapie » et « diagnostic » - va servir à la fois de lien entre la recherche fondamentale et la recherche de transfert et d’outil au bénéfice de la recherche clinique déjà très développée à l’ICO et largement reconnue.
En rassemblant cliniciens et chercheurs sur le même site, le LabCT constitue un nouvel outil pour faire de la biologie au service des patients. Localisée sur le lieu même où les malades sont hospitalisés, la recherche s’en trouve naturellement stimulée.
Les idées se confrontent plus vite. Les équipes s’enrichissent mutuellement. Les cliniciens développent des préoccupations de recherche. Il est à noter que deux doctorants travaillent déjà au sein du LabCT.
A l’ICO, la volonté permanente d’accéder au plus haut niveau de qualité permet de proposer aux patients une prise en charge globale, tout en cherchant à offrir de nouvelles solutions pour tous les cancers.
L’activité recherche ayant pour caractéristique majeure de faire se côtoyer des équipes de recherche fondamentale, de recherche de transfert et de recherche clinique, les échanges de partages et de savoirs qui en découlent, permettent d’approfondir les connaissances et d’améliorer encore la prise en charge de la maladie cancéreuse.
L’Institut de Cancérologie de l’Ouest regroupe déjà en son sein plusieurs laboratoires aux statuts très différents.
Sur le site René Gauducheau :
Le DBO, Département de Biologie en Oncologie, est un laboratoire de biologie hospitalière, avec une importante activité de biologie médicale standard mais aussi une part de biologie de transfert, principalement orientée sur les lipides.
L’Unité Inserm de vaccinothérapie U 1102 est hébergée par l’ICO. Elle développe un projet de vaccinothérapie qui est principalement axé sur de la recherche fondamentale avec toutefois une orientation sur de la recherche de transfert.
L’Unité Mixte de Génomique des Cancers, cogérée par le CHU et l’ICO, est un laboratoire hospitalier avec une activité de transfert en génomique. Ces unités publient chaque année dans nombreuses publications.
Les nouvelles équipes ICO-Inserm du LabCT viennent compléter ces unités de recherche.
Sur le site Paul Papin sont regroupés:
Un laboratoire hospitalier de biopathologie qui a une activité de recherche en biologie moléculaire et en pharmaco génétique.
Une équipe Inserm dont les travaux sont orientés sur le cancer du côlon et la protéomique.
Le lancement d’un nouvel appel à projet international, en fin d’année, va permettre d’attirer de nouvelles équipes et d’augmenter encore l’expertise de la médecine personnalisée au service des patients.
Concrètement, le LabCT travaille sur des cellules qui viennent directement des patients et cherche à développer des modèles de cultures qui permettraient, à terme, de s’affranchir des études chez l’animal.
L’objectif, c’est d’avoir un coup d’avance pour prédire la réponse de la tumeur aux traitements et ainsi proposer une nouvelle thérapie.
François Vallette, directeur de recherche Inserm
Lorsque la tumeur est mise en culture, elle « repousse ». Les chercheurs reconstituent alors les tissus de soutien de cette tumeur, de manière à connaître son comportement exact dans son propre environnement. C’est une mise en culture en 3D.
On recrée le désordre intrinsèque à la tumeur ou consécutif au traitement, pour l’observer et le traiter.
François Vallette, directeur de recherche Inserm
En phase de « preuve de concept », la tumeur va évoluer en fonction du traitement retenu et les chercheurs vont observer quel est le traitement le plus efficace. C’est ce qu’on appelle la médecine personnalisée. L’approche est donc à la fois cognitive et pragmatique.
Contact presse :
Christian Houdoux
Directeur de la Communication, des Dons et du Mécénat
Tél : 02 40 67 99 11 / 06 63 95 95 41
E-mail : christian.houdoux@ico.unicancer.fr